
Les enjeux de l'affrètement de marchandises
L’affrètement est une notion étroitement liée au monde des affaires. En quelques mots, il s’agit d’un ensemble d’opérations visant à assurer le transfert, en toute sécurité, de produits entre un fabricant, par exemple, et son client. On parle alors de fret pour désigner les marchandises transportées. Ces dernières peuvent aussi bien être expédiées par voie terrestre, aérienne, maritime ou même ferroviaire.
Aussi le choix du moyen de convoyage adéquat dépend de facteurs divers liés aux caractéristiques des produits, à la distance à parcours pour la livraison et aux exigences de l’expéditeur. Vous l’avez compris, l’affrètement est un engagement des plus sérieux dont la réussite tient à la prise en compte de différents aspects (technique, légal et financier). Il est donc judicieux de déléguer cette tâche à des professionnels qualifiés : les affréteurs.
Affrètement : les risques de l’activité
Le principal risque encouru lors d’un affrètement de marchandises est celui de la détérioration du fret durant le trajet. Ce risque s’accompagne naturellement de conséquences financières néfastes pour l’expéditeur, lorsqu’il survient. Ce dernier pourrait se voir confronter à un remboursement ou être amener à s’engager à dédommager son client.
L’autre risque concerne le non respect des délais de livraison. A ce niveau les risques financiers sont moindres, mais également présents. Bref, dans l’un ou l’autre des cas un affrètement réalisé négligemment est susceptible de décrédibiliser l’artisan ou l’industriel commanditaire de l’expédition et de briser ou de détériorer la confiance, ô combien importante et fragile, existant entre le client et lui. Il en va donc de son intérêt que le convoyage du fret se fasse dans les meilleurs conditions.
Comment éviter les désagréments ?
Comme dit plus haut, le choix d’un affréteur compétent est la garantie d’une expédition de marchandise sûre. Ce dernier, qui ne gère pas le transport à proprement parler, joue néanmoins un rôle primordial dans le transfert du fret vers le client.
D’une part c’est à lui que revient la tâche de rechercher le moyen de convoyage adéquat. D’autre part il assume les potentiels accidents et détériorations susceptibles d’intervenir lors de l’affrètement (en dédommageant ou en remboursant les expéditeurs lésés) et surtout s’assure que les marchandises soient effectivement livrées sans dommages et dans les temps.
Ainsi est-il impératif, pour la protection de l’expéditeur, que ce professionnel ait, en ce qui concerne l’affrètement aérien, une assurance responsabilité civile risque aérien à hauteur de 100 millions de dollars US et soit immatriculé au registre des agences de voyage. De plus la personne ou la société choisie se doit de proposer, de manière rigoureuse et en faisant preuve de réactivité, des solutions, non pas standards, mais adaptés aux spécificités de chaque demande d’affrètement (taille des produits, distance à parcours, délai de livraison, etc.).

Faut-il privilégier un moyen de transport plutôt qu’un autre ?
Oui ! Compte tenu de la taille de la cargaison et des délais de livraison, certains modes de convoyage sont plus adéquats que d’autres. Ainsi s’il s’agit d’une livraison, dans de brefs délais, d’une petite cargaison sur le territoire national, le transport routier est le plus adéquat. Au contraire les très grosses cargaisons à affréter sur de longues distances sont, elles, transférées par train ou par voie marine.
Pour le reste il s’agit essentiellement de fret aérien, dont l’utilisation est préconisée pour les commandes urgentes. Seulement ce choix doit être conditionné par des impératifs financiers. Ainsi selon que le fret passe par la route, le rail, la mer ou les airs, l’expéditeur devra faire face à des dépenses plus ou moins importantes. Et cela est logiquement une donnée importante car une livraison dont la valeur excéderait celle des marchandises, ne serait en aucun cas opportune.